Vous rêvez de voyager en absurdie, selon une archéologie et une chorégraphie des plus loufoques, où Saint-Germain-des-Prés semble danser avec Indiana
Jones, Tex Avery et Bertrand Blier ? Alors, L’Automne à Pékin (sans la saison ni la Chine) est fait pour vous !
Quand Vian fait son cabotin, cela donne un récit (apparemment) sans queue ni tête, et cela fait du bien en ces temps raisonnés, rationnels, rationnés !
Inutile donc ici de chercher un résumé (on pourrait y passer mille ans) et savourons plutôt la folie créatrice, drolatique et mélancolique à la fois de ce déserteur qui n’aura eu de cesse de snober la raison et ses apôtres, dans une adaptation audacieuse des jumeaux Brizzi dont le dessin impressionne par sa démesure, ses variations, ses fulgurances.
Sinon, sachez – comme l’écrit très bien Patrick Vian dans la préface de cet OVNI paru fin 2017 chez Futuropolis qu’il y est – « question de voyages, d’amitié, d’amour et de mort, que du normal »… Largement suffisant, n’est-ce pas !? ?